Fin mai-début juin, la Task Force-RIEC Brabant-Zélande a contacté EURIEC dans le cadre d’une affaire ayant plusieurs liens avec la Belgique. La Task Force-RIEC a remarqué que le sujet était connu dans plusieurs municipalités des Pays-Bas en relation avec des activités de subversion. Dès qu’une municipalité a pris des mesures contre le sujet, celui-ci a été transféré dans une autre municipalité. Dans cette autre municipalité, le même scénario s’est répété. La Task Force-RIEC soupçonnait maintenant que le sujet s’était déplacé en Belgique. Ce serait donc un exemple clair de ‘l’effet des vases communicants’ dans lequel les sujets se déplacent vers des municipalités (étrangères) qui sont moins actives dans l’approche administrative de subversion.
En conséquence, la Task Force-RIEC a contacté EURIEC afin de demander de réunir les différentes parties utiles en Belgique et aux Pays-Bas et d’examiner les informations dont disposent les différents partenaires. L’étape suivante consiste à examiner si ces informations peuvent également être partagées et avec qui. Une plate-forme d’experts s’est donc tenue le 29 juin, à laquelle ont participé les municipalités belges et néerlandaises concernées, la police locale et fédérale belge, la police néerlandaise et les autorités fiscales néerlandaises. Des représentants de l’ARIEC Limburg et de la Taskforce-RIEC étaient également présents.
Il s’agissait de la première plate-forme d’experts organisée par EURIEC où tant de partenaires différents des deux côtés de la frontière se sont réunis pour discuter des possibilités et des impossibilités de l’échange d’informations. Comme il ne s’agissait pas vraiment de données administratives mais plutôt de données policières et fiscales, il a été décidé de poursuivre l’affaire via les possibilités d’échange transfrontalier entre la police et les autorités fiscales.